I'm not good at making promises » MEI LI&EZIO

Il est sept heure du matin et ta mère rentre en trombe dans ta chambre. Mei Li réveille toi, vite, voilà ce que tu comprends. Mais tu ne sais pas pourquoi. Pourquoi il est si urgent que tu te réveille à cette heure ci. Tu râle et te retourne. Mais bien sur elle a plus de ressources que toi. Et bien sur elle ouvre les rideaux en grand, et le soleil vient agresser ton visage. Tu tente de te cacher avec la couverture. Seulement voilà, ta mère a toujours une force surnaturel lorsqu'il s'agit de te lever, alors elle tire sur la couverture pour te la retirer ce qui t'arrache un frisson. Tu finis par t'asseoir et souffle. « T'as quoi là ? Y a le feu ou quoi ? » Non, tu n'es pas agréable au réveil. Mais elle le sait déjà après tout. Ta mère part alors dans un monologue que tu n'arrives même pas à suivre. Et avant même qu'elle ne termine tu la coupe. « C'est bon, oublie, j'me lève. Je comprends rien là. » Tu inspires et sors de ton lit pour aller prendre une douche. Elle t'a déjà donné mal à la tête, et dire qu'il n'est que sept heure. Tu essaies de repenser à ce qu'elle t'a dit. Elle a parlé de rencontre,de fiançailles, de repas, de famille.. De fiançailles ! T'avais oublié ce détail tout de même important. Tes parents veulent te marier, à l'ancienne. Tu te demandes ce qui a pu leur passer par la tête. Un mariage arrangé en 2016 la blague. Mais bien évidemment t'as rien à dire. Alors tu ne dis rien, du moins, pour l'instant.

Après un petit déjeuner rapide ta mère te traîne partout pour te préparer à cette rencontre; Mon dieu ce que tu n'aime pas ça. Pourtant tu as l'habitude de jouer les filles de bonne famille, les pestes. Mais t'aime bien aussi aller courir le matin tranquillement, pour te réveiller en douceur. Mais non. Non pas aujourd'hui. Aujourd'hui tas été à la manucure, coiffeur, boutique en tous genre. A croire que c'est la raine d'Angleterre que tu vas rencontrer. Mais non, tu sais bien que c'est pas au prince qu'on va te présenter, de toutes façon il est déjà marié non ? Enfin qu'importe. Il est onze heure et ta mère est enfin satisfaite. La seule chose qui la dérange c'est ta couleur de cheveux, mais tu ne la changera pas pour son plaisir, elle te plait, tu gardes au moins ça. De toute façon tu n'as pas le temps de passer par la coloration hein, il est l'heure de partir. Le trajet ne dure pas éternellement, heureusement parce qu'entendre ta mère te rabâcher toutes les règles à respecter te saoule rapidement.

Une fois arrivé tu laisse passer tes parents devant et observe la maison qui se présente à vous. Tu ne sais pas si tu es stressée ou énervée d'avance. Rencontrer ton futur époux. Tu n'arrive pas à réaliser en fait, pas encore.

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Putain d’enfer, souffla Ezio en regardant les domestiques s’affairaient dans tous les coins de la maison. Aujourd’hui, c’est spécial chez les De Luca-Kane puisqu’ils vont présenter sa future femme à leur fils et bien évidemment, ils ne trouvent rien de bien étrange là-dedans. Lui, il aimerait bien leur dire qu’ils sont complètement stupide, qu’ils font de la merde et que les mariages arrangés ne sont plus de la partie depuis des siècles, mais ça ne changerait absolument rien à la situation et il le sait. Sa sœur avait bien essayée de lui donner des conseils, mais malheureusement, elle ne possédait pas toutes les cartes en mains et ne connaissait pas la situation plus que cela. Le fait que son père lui ait sauvé la mise une fois, fait qu’Ezio lui est redevable et ne peut aller à l’encontre de ce mariage parce qu’il sait que c’est l’intervention de son père, il serait aujourd’hui un homme fini. Il lui doit absolument tout. Et plus particulièrement sa liberté. Sauf qu’il se retrouve dans l’obligation d’y renoncer. Pour se marier. À une autre femme que Margo.

« Tu es prêt, Ezio ? » Lui demanda sa mère en passant devant lui. Il haussa les épaules. Bien évidemment qu’il l’était. Sa tenue suffisait amplement. Il n’allait pas en plus mettre une cravate et une veste de costume. Sa chemise blanche et son pantalon noir faisaient l’affaire. Il n’allait pas non plus se mettre sur son trente-et-un. Déjà que ça lui prenait la tête cette histoire, autant que ses parents n’en rajoutent pas une couche parce qu’il est déjà à deux doigts de tout exploser sur son passage.

On sonne à la porte. Le jeune italien releva lentement la tête alors que tout le monde se précipitait déjà vers l’entrée. Il soupira une énième fois et vit une domestique ouvrir la porte et conduire la petite famille vers la tienne. Sa mère le tira d’ailleurs par le bras pour qu’il les rejoigne et se pose à leurs côtés. Ils se saluèrent tous et Ezio observa la scène, se retenant de secouer la tête. C’est finalement son père qui prit la parole. « Ezio, je te présente Mei Li ainsi que ses parents, Monsieur et Madame Qiu. » Le jeune italien prit sur lui et s’approcha, serrant la main aux parents et se posa devant sa future épouse. « Je suis enchanté de vous rencontrer enfin. » Et il offrit alors son sourire le plus hypocrite en se tournant vers Mei Li. « Et je suis encore plus heureux de faire la connaissance de votre charmante fille. » Et pour cette prestation, il mériterait bien un prix.

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Ton regard balaye la pièce dans laquelle tu te trouve. C'est bel et bien une maison de riches, de la haut. Tu retiens un soupire, laisse apparaître un sourire. Tu suis tes parents avant de t'arrêter à côté de ta mère. La famille qui se trouve en face de toi semble parfaite, presque trop parfaite. Tu pose le regard sur le fils. Sur ton futur époux. Les présentation se font et tu garde ce sourire hypocrite sur ton visage. Ce sourire que tu as pris l'habitude d'afficher pour faire bonne impression. Tu l'observes, tu observes sa façon de faire, sa manière de saluer tes parents. Et son sourire hypocrite pour répondre au tien. Et ses mots qui sonnent faux à tes oreilles mais qui plaisent à tes parents. A ton tour de lui sourire, à ton tour de laisser échapper des mots faux. « Je suis tout aussi heureuse de vous rencontrer » Ta mère sourit grandement, elle est fière de toi, elle est contente que tu le prennes de cette façon. Mais elle ne sait pas, elle ne sait pas qu'au fond de toi tu n'as qu'une envie c'est de fuir. Partir loin. Te marier, maintenant, à un inconnu. Mais qu'est ce qui a pu leur passer par la tête. Tu suis ensuite le mouvement alors qu'on vous invite à vous installer au salon. Tu t'assoies en silence et observe la décoration encore une fois. C'est toujours aussi classe, toujours aussi bourgeois. Tu inspire et reste silencieuse écoutant les parents discuter, tu ne les entends qu'à moitié en réalité. Perdue dans tes pensée. Perdue dans ta colère. Te marier avec un inconnu. Ils ont vu ça où.. Tu ne sais même pas quoi dire, tu crois le regard de ton futur époux. Tu ne peux pas dire qu'il est moche. Et son apparence est soignée. C'est un bon point. Mais tu pense qu'il n'a pas le choix. Ou peut être qu'il le fait de son plein gré, t'en sais rien, mais c'est une bonne chose. Tu attends le moment fatidique où ses parents vont te bombarder de questions.