C’est vrai qu’il prenait un peu confiance en lui, parfois il avait encore des réflexes de penser qu’il était nul, mais il ne le dit pas cette fois. Il remercia simplement son nouveau papa qui venait de lui attacher ses souliers. Il lui avait ensuite fait un câlin lui disant qu’il pouvait toujours en demander, il aimait lui faire des câlins, c’était un petit très affectueux, ce qui peut être surprenant vu ce qu’il avait vécu. Mais Maksim lui avait appris à aimer les câlins et même en réclamer, maintenant, il adorait se retrouver dans les bras de ceux à qui il faisait confiance. Il jouait aux petites voitures avec Zus, il aimait beaucoup, il s’amusait, mais au bout d’un moment il demanda si ça faisait dix minutes. Il fit une petite moue quand il lui dit qu’il était un petit impatient. Pensant que c’était quelque chose de mal, qu’il n’aurait pas dû dire cela, il répondit : « Désolé Zus… » Il fut un peu mélangé après à cause du petit bisou sur sa joue, mais il fut rassuré de savoir que Zus n’était pas fâché. Il se laissa prendre, il se sentait tout grand quand il était dans ses bras. Quand il fut au sol, il alla caresser Jack pour lui dire au revoir et il prit la main de Zus pour se rendre au zoo. « Oui très content ! » Il ralenti le pas quand il s’approchait de la voiture, il se crispa quand il se retrouva dans le siège, il prit la main de Zus et ne voulait pas la lâcher, c’était la première fois qu’il montait dans une voiture depuis l’accident, depuis l’accident, ils avaient toujours éviter la voiture. Donc, il tremblait, il avait très peu, il revoyait l’accident, faut dire qu’il était dans la voiture au moment de l’accident, il avait eut de la chance de n’avoir rien de grave. « J’ai peur Zus… J'ai peur... » Il en avait les larmes aux yeux.

Il fut vraiment rassuré de quitté la voiture quand il le détacha et le pris dans ses bras, il s’agrippa à son chandail de Zus se tenant à lui, alors qu’il tentait de se calmer un peu. Il fut par contre très surpris quand il lui dit qu’il était là, c’est la partie où il dit que papa était là. Il l’embrassa sur le front et il dit un peu perdu. « Papa il est au ciel… » Il se mis à pleurer un peu alors qu’il pensait à son papa qui était dans le ciel, mais il se laissa bercer par Zus, tentant de se calmer un peu. Il tenait toujours le chandail de celui-ci, il n’avait pas compris sur le coup que quand il parlait de papa il parlait de lui. C’était peut-être mieux comme ça. Par contre le petit ouvrir grand les yeux en écoutant Zus dire qu’il était désolé et que c’était vraiment une mauvaise idée et qu’il pourrait remettre le zoo à un autre jour. Il avait tellement envie d’y aller. « Non… j’veux y aller Zus… j’veux aller au zoo… j’vais être courageux… Tu vas pas rouler vite hein ? » Il tentait de faire le grand, d’être courageux, il avait arrêté de pleurer, il voulait tellement y aller, il regarda son chandail et dit «  Comme Superman… » Il voulait dire qu’il allait être courageux comme superman. Le petit par contre demanda… « J’peux avoir mon doudou… » Peut-être que l’avoir l’aiderait à être courageux pour se rendre au zoo.

Le petit écoutait les paroles de Zus, il hocha la tête quand il lui demanda s’il se souvenais de ce qu’il lui avait dit tout à l’heure. Il ajouta qu’il n’était pas la meilleure personne pour s’occuper de lui, mais qu’il allait tout faire pour lui et qu’il était son fils à présent. Le petit se blottit contre lui et dit. « J’veux pas être avec personnes d’autres que toi… » Il marqua une pause tentant de se calmer, mais il n’aimait pas voir Zus pleurer. « Tu es mon papa maintenant… ? » Il était un peu perturbé par tout ça, mais il l’aimait beaucoup et le fait que Zus ait été avec s mon papa un moment l’aidait un peu à le voir comme un père. Pas autant qu’avec Maksim, mais il venait de le perdre, fallait lui laisser le temps. Il hocha la tête quand il lui expliqua qu’il allait prendre le train sous terre, ça lui allait, il avait du mal avec la voiture, mais pas avec le métro. « D’accord ! » Il se blottit dans les bras de son papa un moment et se laissa prendre, il lui essuya les joues et dit : « J’aime pas ça quand tu pleurs toi aussi… » Il se serrait contre lui et eut un petit sourire quand il lui dit qu’il était déjà son petit superman. Il était content de pouvoir prendre sa peluche. Il restait dans ses bras et dit : « Oui Spiderman ! » Il restait dans ses bras et pris sa peluche qui était sur son lit. Il le sera dans ses bras, ça le rassurait de l’avoir. « J’t’aime Zus. » C’était vrai, il l’aimait beaucoup. Il pouvait maintenant partir, un jour il arrivera sûrement à monter dans une voiture sans paniquer, mais faudra y aller progressivement. « On va dans le train sous terre ? J’peux rester dans tes bras ? » Il était rassuré dans ses bras, il était encore un peu crispé de la voiture, donc être dans ses bras l’aidait.

Il hocha la tête, la semaine dernière avait été l’horreur, il ne supportait pas d’être avec des étrangers, il avait vraiment été content de se retrouver avec son papa. Il lui avait demandé s’il était son papa, il regardait son papa lui expliquer que c’était seulement s’il en avait envie, jamais il remplacerait Maksim, mais qu’il voulait que celui-ci soit son papa aussi, son deuxième papa c’est ce que compris l’enfant par contre. « J’veux tu sois mon deuxième papa. » Il fit un petit sourire et se serra à lui. Il avait ensuite dit qu’il voulait être courageux, mais son papa lui avait expliquer qu’il irait prendre le train sous terre à la place, c’est-à-dire le métro, mais l’enfant l’appelait toujours ainsi. Il avait dit qu’il n’aimait pas le voir pleurer, mais son papa lui expliqua qu’il ne pleurait pas, qu’il était juste très heureux qu’il soit avec lui pour toujours. Le petit le serra fort dans ses bras à ses paroles alors qu’il pensait la même chose. Il s’était ensuite rendu dans sa chambre et avait pris sa peluche de Spiderman, alors que son papa lui proposait de prendre aussi la peluche de Superman, enfin celle-là ou celle de Superman, mais il finit par prendre les deux ce qui fit sourire le petit qui serrait les deux peluches dans ses bras. Il adorait ses peluches de super-héros, il les voulait tous. Il lui dit qu’il l’aimait et son papa dit qu’il l’aimait bien plus encore, l’appelant fiston, ce qui touchait le petit, ça faisait étrange à Nate, mais il aimait ça.

Ils étaient sortis de nouveau, il se retrouva dans la voiture avec ses peluches, il était crispé, mais il savait que ce n’était pas pour longtemps, Zus l'avait installé là juste le temps de prendre le sac dans le coffre. Il fut soulagé quand il se retrouva de nouveau dans ses bras. Il lui demanda s’il pouvait rester dans ses bras et il eut un petit sourire à sa réponse. « Merci papa ! » C’était étrange, mais il avait aimé l’appeler papa, il se dit que ça devait faire autant plaisir à Zus. Il était arrivé au métro, comme le métro n'était pas arrivé, il s'était installé sur un banc sur le quai. Le petit serrait ses peluches contre lui et était assis sur les genoux de son nouveau papa. Il hocha la tête : « Oui… j’aime mieux le train sous terre que la voiture… Il arrive bientôt ? » Il faisait encore des cauchemars de l’accident, donc monter dans une voiture était très difficile.

Il avait appelé Zus papa pour la première fois, ça ne risquait pas d’être la dernière d’ailleurs, il était content d’avoir encore un papa, c’était pas Maksim, mais c’était son deuxième papa comme s’il était l’amoureux de son papa Maksim. Il lui fit simplement un câlin plein d’amour quand il lui dit de rien et lui dit qu’il l’aimait. Il était bien dans ses bras et content, il ne pouvait quand même pas passer son temps à être triste parce qu’il avait perdu Maksim, il savait que Maks voudrait pas qu’il soit triste, parfois il ne pouvait pas s’empêcher de l’être. Il était assis sur les genoux de son père et il regardait les personnes passer en gardant ses peluches contre lui. Il regarda Zus par contre quand il lui posa une question, il hocha la tête à sa réponse. « D’accord ! » Il était rassuré, il ne serait pas capable de faire une heure de voiture dès le premier coup, un cinq minutes pour commencer, puis dix ainsi de suite, y aller doucement pour l’aider à vaincre sa peur.

Il avait demandé si le train arrivait bientôt et il hocha la tête. «  Ok ! C’est pas long trois minutes, hein ? » Même si pour un enfant cinq minutes pouvait parfois paraître très long. Il s’amusait avec ses peluches en attendant le train. « On va voir les singes et les lions tu crois ? J’espère qui vont pas faire dodo ! » C’était moins drôle quand les animaux dormaient, il ne bougeait pas, il aimait les voir bouger.